• Et oui, il y avait longtemps n'est-ce pas ? Et bien me revoilà, mais avec un article de feignasse (un vrai). Dans Endoc(t)rinement - Stéphane Horel, je parlais rapidement des accords TAFTA.

    Souvenez-vous, il s'agissait d'accords commerciaux entre les Etats-Unis et l'Europe, susceptibles de faire trembler nos chartes de qualité et de réduire à néant le principe de précaution tant détesté par les industriels.

    Et bien Data Gueule propose une petite vidéo (3:38) résumant ce qu'est TAFTA et son fonctionnement. Je me suis dit que ça pourrait vous intéresser...

    Alors lecteur, accroche tes paupières. Tu vas en prendre Data Gueule !

    Les accords TAFTA : ta gueule à la récrée.

     

     

     

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  • Allez ! Je vais prendre un peu de temps pour vous écrire, ça fait tellement longtemps que je suis aux abonnés absents !

    Rassurez-vous, tout va bien. Mais je prépare un concours, et c'est quelque peu chronophage...

    Quand le bio devient moins beau...

    D'ailleurs vous remarquerez que cet article n'est pas aussi fouillé que d'habitude.

     

    Tout le monde connait L214 ? Non ? Alors un petit topos pour les retardataires !

    Comme le mentionne leur présentation, cette association tient son nom d'un article de loi du code rural. Dans ce dernier, les animaux y sont mentionnés pour la première fois en tant qu'êtres sensibles. Article qui, cependant, reste gentiment ignoré par tous.

     

    Aussi, il y a peu, L214 a fait part d'un nouveau scandale dans un abattoir : celui de Limoges. En effet, un courageux ex-travailleur (oui parce qu'une procédure de licenciement a été engagée depuis) a filmé des images pour le moins choquantes.

    Les vaches amenées dans cet abattoir, comme sûrement dans d'autres, sont en effet gestantes. Autrement dit, un veau d'un âge aléatoire pouvant aller de quelques semaines à plusieurs mois (une vache accouche au bout de 283 jours, soit environ 9 mois), se trouve à l'intérieur de sa mère lorsque la mort est donnée à cette dernière.

    La carcasse poursuit gentiment son chemin dans les couloirs de l'abattoir, tandis que le veau suffoque à l'intérieur. Une chaîne est prévue (direction "la benne à viscères") pour libérer puis jeter les veaux ainsi extraits de leur mère morte.

    Mais l'horreur ne s'arrête pas là...

    En effet, les animaux qui arrivent à l'abattoir doivent être étourdis (on leur grille le cerveau grâce une pince posée sur la tête. Cette pratique n'est pas sans douleur pour l'animal) avant d'être saignés. Oui mais...

    Et c'est de ce "MAIS" que survient encore l'horreur : l'étourdissement s'avère souvent inefficace. Les animaux sont alors égorgés conscients, et étourdis un peu plus tard, avec plus ou moins de succès. Car il arrive que certains s'agitent encore, pendus au bout d'un crochet, tout en se vidant de leur sang...

    Je ne vous joindrai aucune vidéo ou photo de ces évènements. Sachez que toute la documentation se trouve ici.

     

    Sachez également qu'une pétition émise par L214 circule.

    Libre à vous de signer ou non.

     

    Cependant, me direz-vous, les horreurs des abattoirs n'ont rien de nouveau. Alors pourquoi ce titre tapageur ?

    "La face cachée du bio low cost"

    "Dans l'imaginaire collectif, la viande bio donne aux animaux une belle vie et une "belle mort".
    La réalité est loin de nos phantasmes de viande heureuse.
    Si les conditions d'élevage diffèrent en certains points de l'élevage standard industriel (et bien qu'elles n'épargnent aux animaux ni mutilations, ni séparations mère-petits, ni mort prématurée), les conditions de mise à mort sont identiques à tous les systèmes d'élevage." (L214, le 30 Octobre 2016, sur leur page officielle Facebook).

    Aussi les pratiques sont les mêmes pour tous, bio ou non.

    Par ailleurs, "et même dans la filière bio, l’abattage rituel est autorisé et permet de ne pas procéder à un étourdissement préalable, même si cela accroît les souffrances de l’animal." (Europe1, le 23  Février 2016).

     

    Je ne vous dirai pas "Arrêtez la viande, bande de monstres !". Ce serait particulièrement mal venu, étant donné que je mange moi-même de la viande.

    Cependant, changer un peu ses habitudes pourraient peut-être participer, à une petite échelle, à faire évoluer la situation ? Pour ma part, depuis quelques mois déjà, j'ai décidé de réduire ma consommation.

    Manger moins, mais manger mieux. Peut-être qu'une autre étape viendra.

    Quand le bio devient moins beau...

     

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